jeudi 27 septembre 2007

Les gênes

On connaît tous et, quelque part, on envie un peu ces personnes qui peuvent manger sans limite et ne semblent jamais engraisser alors que nous prenons une livre à seulement rêver à un morceau de gâteau.

Simple injustice divine? Mythe? Il semblerait bien que non, de plus en plus les connaissances scientifiques nous apprennent que oui il existe certaines prédispositions génétiques qui rendent certains individus imperméables à la prise de poids. Le dernier élément en date concerne un gène anti-obésité identifié chez certaines espèces.

Les lignées issues des porteurs de ce gène serait favorisées en temps d’abondance quand les prédateurs sont nombreux et que, plus rapides et agiles, ils seraient plus aptes à échapper aux prédateurs, alors que les autres seraient favorisées en période de disette en ayant accumulé plus de réserves.

Il est logique de penser que nous retrouvons sans doute un gène semblable chez l’humain. Après tout, nous ne sommes pas génétiquement très différents (en fait pas du tout) de nos ancêtres chasseurs- cueilleurs d’il y a quelques milliers d’années et dont la survie même dépendait de ces petits avantages.

Cependant il y a bien longtemps que nous ne sommes plus confrontés à un tigre à dents de sabre ou à une famine.

Une fois qu’on a dressé ce constat qu’est-ce que l’on fait? On peste contre la grande injustice de la vie? Ben non, il y en a des grands, il y en a des petits et on ne se refait pas génétiquement parlant (certains diront pas encore), on fait avec ce que l’on a.

Dans mon prochain billet je parlerai un peu plus du concept de « discipline alimentaire » que j’ai abordé récemment et qui mérite son entrée particulière.

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